Causses Cévennes

Pour accéder à cette baignade fréquentée essentiellement par les gens du pays (et quelques connaisseurs avertis), prendre la route de Génolhac sur 1,4 kilomètre et se garer sur le parking de la D.D.E.

De la route, le départ du chemin ne se voit pas. Il se cache derrière la réserve de gravillons des cantonniers. La descente est malcommode et se modifie chaque année.

Dans les gorges, on oublie vite ces abords ingrats (mais sélectifs) car l'endroit est fameux.

Un grand plateau de granit partage le Tarn. En amont, un grand bassin permettant de nager sur quelques dizaines de mètres et suffisamment profond pour plonger sans danger des deux rives. En aval, après une brusque dénivelée de 4 à 5 mètres, un deuxième bassin au fond sableux, moins profond. Ce dernier peu fréquenté mais au charme indiscutable.

Il ne faut jamais quitter la baignade de la miellerie sans se faire masser le dos par la petite cascade du bassin supérieur et sans avoir sauté dans le bassin inférieur du plus haut rocher. Les fonds sont faibles (1,5 mètre) mais vous atterrirez (sans mal) dans le sable, les pieds devant bien sûr.

A oublier, la vilaine canalisation qui traverse la rivière et qui alimente on ne sait quoi là-haut, dans les bois désertiques qui surplombent la rive gauche du Tarn.

Il existe d'autres possibilités d'accès, l'une en amont à hauteur de la miellerie donne sur le bassin supérieur, l'autre en aval, à travers champs et bois, donne sur le bassin inférieur.